Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) est un économiste et mathématicien né en Roumanie, dont l’œuvre s’impose comme incontournable pour concilier économie et écologie.
Dès le début des années 1960, il appelle à une réforme profonde de la science économique pour prendre en compte l’épuisement des ressources. Il fonde alors la bioéconomie, qui invite à poser un cadre novateur pour appréhender le fonctionnement des économies au sein de la biosphère : face aux limites planétaires, il nous faut cheminer vers une économie de suffisance guidée par la sobriété.
Sylvie Ferrari met ici en lumière ce penseur singulier, économiste écologiste avant l’heure, qui peut offrir à la décroissance un cadre conceptuel et théorique pour accompagner un changement de société aujourd’hui plus que nécessaire !
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Sylvie Ferrari est professeur d’économie à l’université de Bordeaux. Ses travaux s’inscrivent dans une démarche fortement portée par l’ouverture interdisciplinaire vers la physique, la thermodynamique ou encore la philosophie et l’éthique environnementale. L’étude des liens qu’elle envisage dans ses travaux entre l’économie, l’environnement et le temps s’est fortement nourrie de l’œuvre de Nicholas Georgescu-Roegen, et notamment de sa vision de l’économie encastrée dans la biosphère (la bioéconomie)
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