Cette thèse se déroulerait dans le cadre d’une Convention CIFRE, opérée par SNCF Réseau, avec un cofinancement public du MESRI, sous réserve d’acceptation du dossier par l’ANRT. Le salaire serait 2011 euros bruts mensuels + avantages de l’entreprise (train, CE…).
Le candidat suivra le processus de recrutement du groupe SNCF, en parallèle de l’évaluation scientifique et technique de son profil et de son projet de thèse par l’Université Paris-Saclay et du groupe SNCF.
Les contraintes environnementales et la fin de l’usage d’herbicides comme le glyphosate, conduisent des grandes entreprises ayant d’importantes emprises foncières, comme la SNCF, à devoir gérer un nombre de végétaux de plus en plus importants. Ces végétaux à la croissance rapide deviennent des déchets encombrants que l’entreprise doit apprendre à gérer. La prise en compte des enjeux environnementaux associés à une réflexion sur l’évolution de son business model vers une transition écologique amène à requalifier les végétaux au sein des circuits de l’entreprise : de déchets croissants et coûteux qu’il convient d’éliminer, ces derniers deviennent des ressources qu’il est possible de valoriser.
Cette valorisation de la matière organique que produit l’entreprise sur ses terrains fonciers implique à la fois de repenser son organisation en incluant de nouveaux métiers et des partenaires liés aux nouvelles activités productives. Ce faisant, c’est également dans de nouveaux marchés (avec ses clients et ses concurrents) que l’entreprise doit prendre position. Ces modifications touchent donc à son environnement économique, organisationnel et social.
Sur le plan strictement économique, elle doit acquérir une meilleure connaissance des différentes options qui se présentent à elle. Elle doit également évaluer les impacts sur elle-même ainsi que sur l’environnement de ces options en examinant leurs coûts, bénéfices et efficacité. Ces modifications entraineront potentiellement un changement de structure organisationnelle : des externalités et des contraintes doivent être anticipées ainsi qu’un accompagnement social des employés (formation, nouveaux métiers, …). Enfin c’est la représentation de l’entreprise en tant qu’entité productive qui peut être impactée dans la mesure où son périmètre la conduit à intégrer des activités nouvelles (circuit court, méthanisation…).
Le changement de regard sur les produits végétaux, de déchets à ressources, entraine donc une requalification économique, organisationnelle et sociale d’entités de l’entreprise qu’il convient donc d’étudier conjointement.
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