Post-doctorat – Projet TELEGENRE
Projet Télétravail, inégalités de genre et bien-être au fil de l’épidémie de la Covid-19
Catégorie A – Chargé.e d’étude 1ère catégorie
CDD de 12 mois, à partir de juillet 2021
Description du projet :
Le projet TéléGenre a pour but de comprendre l’effet du télétravail sur les inégalités de genre dans l’exercice du travail, les organisations familiales, le bien-être et la santé mentale au cours de la crise sanitaire de la COVID-19. Coordonné par Ariane Pailhé et financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour un an, il rassemble une équipe interdisciplinaire de six de chercheur·es en économie, démographie, sociologie, et épidémiologie, de l’Ined, l’Inserm et l’Insee. Il repose sur l’analyse de deux grandes enquêtes représentatives en population générale, « Épidémiologie et conditions de vie » (EpiCoV, 3 vagues) et « enquête sur le vécu du travail et du chômage pendant la crise sanitaire » (Tracov).
Mission du poste :
Au sein de l’unité de recherche de démographie économique (UR9), le/la post-doctorant·e prendra part au projet de recherche TéléGenre. Il/elle participera à deux axes du projet. 1) Il/elle établira un descriptif sexué de l’évolution du télétravail au fil de la crise sanitaire et de la population des personnes en télétravail, en fonction des caractéristiques familiales, socioéconomiques et celles du logement. Il s’agira de construire une typologie des modes d’exercice du télétravail en fonction du genre et des caractéristiques familiales, au moyen d’analyses de classification. 2) Il/elle analysera les liens entre télétravail, répartition des tâches domestiques et parentales, tensions domestiques et santé mentale selon le genre.
Pour postuler :
Les candidatures complètes doivent être envoyées par email, avec le titre « Télégenre Postdoc » à recrutements@ined.fr, en mettant Ariane Pailhé (ariane.pailhe@ined.fr) et Carole Gabillet
(carole.gabillet@ined.fr) en copie (CC) du message, au plus tard le 28 mai 2021.
Les candidatures doivent comprendre :
1. Un CV académique détaillé ;
2. Une lettre de motivation (maximum 2 pages) montrant comment le ou la candidat·e s’intégrerait
dans le projet et quelles contributions il ou elle pourrait apporter ;
3. Deux exemples de textes scientifiques écrits par le ou la candidat·e, avec de préférence l’un au
moins en langue anglaise (en indiquant leur statut de publication) ;
4. Les coordonnées de deux personnes de référence susceptibles d’être contactées après la présélection.
