Misère du scientisme en économie

Le pluralisme en économie est-il « l’antichambre de l’obscurantisme » (J.Tirole) ? Les économistes hétérodoxes sont-ils scientisme

des « charlatans » ou des « négationnistes » (P. Cahuc et A. Zylberberg) ? La violence des attaques des économistes dominants contre les courants critiques en économie est à la mesure de leur désarroi face à l’inquiétante évolution du monde. À l’opposé de leurs détracteurs, les auteur-e-s de ce livre soutiennent qu’en économie, comme dans les autres disciplines, le pluralisme est la condition d’une science vivante : ce n’est qu’en confrontant les hypothèses, les  méthodes et les résultats qu’on peut avancer dans la compréhension d’une réalité sociale complexe. Ils mobilisent les travaux récents en épistémologie des sciences sociales pour démontrer l’inanité des prétentions de MM. Cahuc et Zylberberg à détenir le monopole de la science. Ils montrent aussi combien leurs jugements catégoriques sur l’effet désastreux des 35 heures sont dénués de tout fondement scientifique.

SOMMAIRE :

Introduction : Une science sans controverses n’ est pas une science Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent l’ épistémologie, par André Orléan

Le pluralisme, source de rigueur et de découvertes scientifiques, par Agnès Labrousse

Ce qu’ expérimenter veut dire, par Arthur Jatteau Défense et illustration de la  controverse : le bilan des 35 heures, par Anne Eydoux

Quand la « science » pète les plombs, par Michel Husson

Le partage du travail et les frères Bogdanov, par Thomas Coutrot

L’ économie au premier ordre de l’ économie, par Xavier Ragot

Et maintenant, la zemmourisation de l’ économie, par Daniel Schneidermann

– en librairie début mars 2017 ;
– sur le site de l’éditeur dès maintenant, cliquer ici
Prix du livre papier : 8 €
Pour la version électronique (PDF) : 6 €
ISBN : 9782365121217
134 pages

 

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