Afin de répondre aux questions qui se posent en Île-de-France (notamment sur les effets de la crise), la Région soutient les chaires juniors en sciences humaines et sociales portées par les regroupements universitaires franciliens.
Pour quel type de projet ?
Le dispositif permet de cofinancer, sur une période de trois années maximum, des projets de recherche en sciences humaines et sociales sur les thématiques prioritaires, mais non exclusives, suivantes :
- Les impacts éthiques (notamment dans l’utilisation de données personnelles), sociologiques, économiques, culturels, sociaux, démographiques, migratoires et organisationnels de la crise,
- Les impacts de santé publique, d’autonomie, de santé mentale, d’égalité femmes-hommes.
Les projets candidats doivent être pré-sélectionnés par les établissements franciliens porteurs de la coordination de site (regroupements universitaires).
Qui peut en bénéficier ?
- Associations
- Collectivités – Institutions
L’appel s’adresse aux chercheuses et chercheurs en poste (de 2 à 7 ans après la thèse) souhaitant réaliser leur projet dans un établissement de recherche ou d’enseignement supérieur d’Île-de-France, ayant déjà engagé leurs travaux de recherche et susceptibles de candidater au cours ou à l’issue de cette chaire à un appel pour les bourses du Conseil Européen de la Recherche (ERC). .
Sont éligibles au financement régional les établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics ou privés à but non lucratif, membres d’un des regroupements universitaires franciliens et dont les laboratoires d’accueil situés en Île-de-France vont mettre en œuvre les projets portés par une ou un titulaire de la Chaire.
Quelle est la nature de l’aide ?
L’aide, jusqu’à 100% du montant HT ou TTC, prend la forme d’une subvention régionale de 250.000€ maximum :
1 – Dont un maximum de 150.000€ en fonctionnement :
- Pour les dépenses liées aux salaires, dont celles du porteur de la chaire et/ou des personnels scientifiques associés (doctorants, post-doctorants…),
- Pour les dépenses liées à leurs travaux de recherche et coûts environnés, dont par exemple : participation aux conférences, publication, traduction, consommables, de dissémination, communication.
2 – Dont un maximum de 100.000€ en investissement si nécessaire à la réalisation du projet de recherche, en vue de l’acquisition notamment, de petits matériels, de bases et/ou équipements d’analyses et de traitement des données, plateformes techniques.”