“Pour un débat sur les représentations en économie” par Gabriel Colletis

Ce texte est paru dans la revue [Esprit->www.esprit.presse.fr] en décembre 2010.

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Ce texte est paru dans la revue Esprit en décembre 2010.

SELON les termes du président de l’AFEP, André Orléan, le modèle
de la science exacte, voire de la science expérimentale, si souvent
mis en avant par les économistes pour qualifier leur discipline, est
grandement insuffisant. Il ne rend compte que d’une partie du travail
des économistes et peut-être pas de la partie la plus stratégique du
point de vue de la société. En effet, l’économie n’est pas évaluée principalement
au travers de son aptitude à rendre intelligible la réalité
telle qu’elle est, à la manière des sciences de la nature, mais dans sa
prétention à dire ce qui doit être et à fournir les outils de la construction
du futur souhaitable. Ce sont ses capacités performatives qui
sont les plus sensibles socialement. La financiarisation de l’économie
mondiale aura été de ce point de vue une expérience exemplaire en
ce qu’elle s’est fortement appuyée sur la théorie de l’efficience des
marchés financiers, tant pour ce qui est de sa légitimation que par ses
techniques.

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